J'ai perdu mon fils Noa le 26/04/05 ; il est décédé le soir de sa naissance. J'ai accouché à 6 mois et ses poumons n'étaient pas formés aussi ils ont (les médecins) essayés toute sorte de drogue afin qu'il sâche respirer seul sans succès...
Les médecins sont venus dans ma chambre à 11h30 pour m'annoncer qu'ils arrêtaient les "machines" à 17h30 car ils avaient tout tenter.
Je n'ai pas compris ce qu'il se passait car ils ont m'ont injecté (sans que je le sâche) un calmant.
ce que j'ai ressenti est inexplicable. Je voulais mourir mais heureusement pour moi j'avais déjà un fils sans lui je ne serais plus là. Je pensais que la tristesse, la haine, la colère ne partiraient jamais mais c'est vrai qu'à force d'en parler à ma famille (mon mari, mes parents et mon frère), à mes collègues (qui ont toujours sû m'écouter même si je parlais souvent de Noa toutes ces personnes étaient là pour moi), la tristesse s'est "adoucie" ; la peine est toujours là tous les jours toutes les heures mais je dirais moins "grande". Cela fais, aujourd'hui, 20 mois que j'ai perdu mon fils il y a toujours des jours plus durs que d'autres mais au fil du temps cela va mieux. Il y a aussi le fait que j'ai demandé à récuperer l'urne de mon bébé qui m'a aidé. Il est aujourd'hui chez nous avec nous. Je dirais que le seul remède à la perte d'un enfant est le temps.
Par ce message, je souhaite réconforter les mamans qui viennent de vivre cette dure épreuve et leur dire parlez en autour de vous, sur des sites ou autre je sais qu'au début c'est très dur même infaisable mais vous verrez que cela fais du bien.
Merci à toutes les personnes qui ont sû m'écouter car sans elles cela ne serait pas pareil aujourd'hui.
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