Nous avons perdu notre fils Fabien alors qu'il avait 26 ans. Il était passionné de tout. Ses brillantes études d'oenologie lui promettaient un avenir merveilleux dans le monde qu'il avait choisi. Sa route s'est arrétée un matin de septembre 2006 en bourgogne avec la probabilité d'avoir été assassiné; mais nous n'en savons rien. 5 ans après la douleur est toujours aussi vive et présente. Nous sommes en état de survie et toujours aussi terriblement démuni quand l'un de nous craque et se met à pleurer. Nous essayons de ne pas rester seuls et surtout de soutenir au mieux que nous puissions Cédric et Anne-Lise, le frère et la soeur de Fabien, car eux aussi ont été en partie détruit par cette absence. Vos proches et amis vous diront souvent qu'il faut vivre avec cette absence car je crois qu'il beaucoup plus difficile et pourtant tellement plus vrai de dire qu'il faut vivre sans la présence de Fabien, notre fils tant aimé et qui nous manque tellement. Son absence est comme un gouffre sur le bord duquel nous nous trouvons en permanence, gouffre dont on ne voit pas le fond, et que, parfois, on a envie d'aller explorer pour que tout s'arrête enfin et que l'on retrouve cette présence si absente.
Merci d'avoir une pensée pour lui si vous lisez ce mot dérisoire.
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