Je voulais aussi, après avoir lu tous les témoignages, laisser un message sur votre si beau site.
J'ai accouché il y a 2 jours d'une petite fille, nommée EVA, à 20 SA. Elle avait une hernie diaphragmatique et les médecins soupçonnaient le syndrome de Fryns. Nous avons préféré la laisser partir.Le jour de l'accouchement j'ai senti comme un grand froid m'envahir, à en trembler...j'ai su à ce moment précis que ma petite fille nous avait déjà quitté. Elle est donc partie très vite et j'en suis soulagée. Elle est donc née sans vie, encore enveloppée dans son placenta...elle pesait 220 grammes.
C'est incroyable l'amour que l'on peut porter à un petit être de 220 grammes;j'ai tout de suite ressenti un instinct maternel pour ma fille, si belle, si petite et si fragile!!!
Elle me manque tellement....
En lisant tous vos témoignages, je comprends peu à peu qu'il ne faut pas espérer avoir une réponse à cette question: pourquoi? Une mère ou un père ne devraient jamais avoir à vivre le décès d'un enfant.
Aujourd'hui nous attendons les résultats génétiques et il est fort possible que nous devions faire une croix sur notre projet d'avoir un enfant; je ne voudrais en aucun cas revivre cette terrible épreuve! Mais je remercie le ciel d'avoir déjà 2 beaux enfants, en pleine santé; ils me donnent le courage d'avancer dans ce lourd chemin qu'est le deuil!
Un bisou très doux et très sincère à chacun de vos anges...
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